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Généalogie de la famille Bardet
Généalogie de la famille Bardet
Généalogie de la famille Bardet
17 septembre 2007

La famille de Marc Bardet

 

 

 

Les recherches effectuées à l'automne 2006, à Bourbon-Lancy ont permis d'identifier de manière plus précise deux nouvelles générations, celles de Marc Bardet né en 1677, décédé en 1761 et de son fils Jean-Marie Bardet né en 1715. On apprend que la famille Bardet est une famille de vignerons de père en fils. En effet aux XVII° et XVIII° siècles de nombreux coteaux de Bourbon-Lancy et des environs sont couverts de vigne. Le commerce des vins est facilité par la Loire toute proche, l'actuel quartier du Fourneau était le Port du Fourneau.

L'histoire de la famille Bardet débute avec l'un de ses membres, Marc Bardet.
Il a vécu à Bourbon-Lancy où il était vigneron à Bel-Air, un coteau qui domine la ville et qui est exposé au sud-ouest. Les Bardet sont vignerons de père en fils, Jean-Marie Bardet et Philippe Bardet, son fils et son petit-fils le seront également. La famille Bardet va vivre à Bourbon-Lancy jusqu'aux environs de 1781; elle se fixe alors à Neuvy.

Marc Bardet naît en 1677 dans la seconde moitié du XVII° siècle. Il décède dans sa 85° année en 1761.
Pourquoi cette approche ? L'arrière-arrière petite-fille de Marc Bardet, Madeleine, est décédée à 90 ans. Trois de ses enfants ont vécu respectivement jusqu'à l'âge de 92, 88 et 83 ans. Une de ses petites-filles est encore en vie à 97 ans. Sans être médecin ni généticien, on peut penser que nous sommes en présence de personnes présentant des dispositions génétiques pour avoir une espérance de vie supérieure à la moyenne.
Cette hérédité ne profita pas au grand-père de Madeleine, Philibert Bardet qui mourut à l'âge de 35 ans. Il eut deux filles de son mariage. L'une des deux, Jeanne Bardet, la mère de Madeleine, nous interesse plus particulièrement car elle est une aïeule en ligne directe.
Jeanne Bardet
Née en 1826, elle a cinq mois lorsque son père décède. Sa mère se remarie.
Jeanne âgée de 24 ans, est domestique dans une ferme de Cressy-sur-Somme lorsqu'elle met au monde une fille qui sera prénommée Madeleine. Jeanne n'est pas mariée et Madeleine n'a pas de père pour l'état civil. Quatre années plus tard, Jeanne épouse Joseph Descréaux qui décèdera à l'âge de 45 ans; ils seront mariés durant onze ans. De l'union naît un fils en 1860, François Descréaux. Jeanne Bardet décèdera elle aussi à l'âge de 45 ans, en 1872 à Cressy-sur-Somme. Les déclarants de son décès sont un oncle par alliance et un cousin. Ni le nom de sa fille Madeleine ou d'un membre de sa belle-famille ne sont mentionnés dans l'acte. Sans faire du Zola, tout cela donne l'impression que d'une part Jeanne n' a pas été gâtée par la vie et d'autre part qu'elle a fini ses jours seule, elle fut peut-être rejetée. Elle laissait derrière elle un fils de 10 ans, qui, on peut le penser a été pris en charge par la famille Descréaux.
Madeleine Bardet
Elle est née en 1850 et mène une vie de bonne ou demestique de ferme jusqu'à son mariage en 1872 avec Jean Racouchot de Maltat. Durant son enfance alors qu'elle gardait des vaches dans une prairie, elle a vu passer une meute de loups, avait rapporté ma grand-mère. Le préfet de Saône et Loire avait été saisi de la question des loups, car la partie nord du canton de Bourbon-Lancy était peuplée de loups de manière plus importante que le reste du département.
La famille Racouchot était une famille de tuiliers de Maltat. La présence d'argile avait incité des artisans à développer la fabrication de tuiles. Ces fabriques disparaîtront au début du XX° siècle et l'activité ne se développera pas comme à Montchanin.
Le mari de Madeleine Bardet doit être de santé fragile, car l'acte de mariage mentionne une réforme lors du conseil de révision. Le couple a une fille en 1872, un mois et demi après Jean Racouchot meurt; il a 23 ans. Madeleine se retrouve veuve et doit à nouveau travailler dans un domaine agricole, chez l'Abbé, à Maltat. Sa fille y meurt accidentellement en 1875, selon les souvenirs de ma grand-mère. La même année, elle se remarie avec un veuf, Claude Bodelin. Elle est la cousine, certainement par alliance, de la première épouse de Claude. Le couple est installé à Mont, chez Totelin. Deux enfants y naîtront. Désormais, Madeleine va connaître une vie stable. Quatre autres enfants naîtront à Chalmoux.
Ma grand-mère disait que Madeleine Bardet avait une préférence pour l'un de ses fils, Antoine. Lorsque la famille Bodelin se sépare après la première guerre, les époux Bodelin vivront chez Antoine Bodelin à Lesme. Ils ont alors 72 et 69 ans. Une fois veuve en 1924, elle continuera de vivre chez son fils. Elle y décède en 1940, à Bourbon-Lancy.

Voir également sur le site de la famille Bodelin à l'aide du lien, Histoire de la famille, Claude Bodelin - génération VIII

 

 

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